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spiritualité

5 décembre 2011

la fete de noel a t'elle un fondement biblique?

ATTACHEZ-VOUS de l’importance à la vérité spirituelle ? Si c’est le cas, peut-être vous êtes-vous déjà posé ces questions : 1) Jésus est-il vraiment né le 25 décembre ? 2) Qui étaient les “ rois mages ”, et étaient-ils réellement trois ? 3) Quelle sorte d’“ étoile ” les a guidés vers Jésus ? 4) Quel rapport y a-t-il entre le père Noël, et Jésus et sa naissance ? 5) Comment Dieu considère-t-il la coutume de Noël qui consiste à offrir des cadeaux ou, plus précisément, à échanger des cadeaux ?

Examinons ces questions à la lumière de la Bible et de faits historiques.


 

(1) Jésus est-il le 25 décembre ?



La tradition : Elle situe la naissance de Jésus le 25 décembre. D’après le Grand Robert, le mot Noël vient du latin natalis, qui signifie “ naissance ”. Il désigne la fête célébrée en commémoration de la naissance du Christ.

Ses origines : “ Le choix du 25 décembre ne s’inspire pas d’un précédent biblique, déclare une encyclopédie, mais de fêtes romaines païennes célébrées en fin d’année ”, vers l’époque du solstice d’hiver dans l’hémisphère Nord (The Christmas Encyclopedia). Citons les saturnales, en l’honneur de Saturne, dieu de l’agriculture, “ et, ajoute l’encyclopédie, les fêtes combinées de deux dieux-soleil, Sol chez les Romains, Mithra chez les Perses ”. Les deux anniversaires étaient observés le 25 décembre, jour du solstice d’hiver dans le calendrier julien.

Ces événements païens ont commencé à être “ christianisés ” en l’an 350, quand le pape Jules Ier a proclamé le 25 décembre jour de la naissance du Christ. “ La Nativité a progressivement absorbé ou supplanté tout autre rite de solstice, lit-on dans l’Encyclopedia of Religion. De plus en plus, l’imagerie solaire a servi à représenter le Christ ressuscité (aussi appelé Sol Invictus), et le disque solaire [...] est devenu l’auréole des saints. ”

 

Ce que dit la Bible : Elle est muette sur la date de naissance de Jésus. Mais on peut, sans risque d’erreur, conclure que ce n’est pas le 25 décembre. Pourquoi ? Selon les Évangiles, lorsque l’enfant est venu au monde, des bergers “ vivaient en plein air ” et gardaient leurs troupeaux dans les environs de Bethléhem la nuit (Luc 2:8). La saison froide et pluvieuse débutait généralement en octobre et les bergers, en particulier dans les régions montagneuses comme celle de Bethléhem, conduisaient les moutons dans des abris pour la nuit. C’est en décembre qu’il faisait le plus froid et que, parfois, il neigeait.

Fait significatif, les premiers chrétiens, dont plusieurs ont accompagné Jésus dans son ministère, n’ont jamais fêté sa naissance, quelle qu’en ait été la date. Par contre, conformément à ses instructions, ils commémoraient sa mort (Luc 22:17-20 ; 1 Corinthiens 11:23-26). Certains pourraient toutefois objecter : ‘ Les liens de cette fête avec le paganisme posent-ils vraiment un problème ? ’ Le fait est qu’ils en posent un à Dieu. “ Les vrais adorateurs adoreront le Père avec l’esprit et la vérité ”, a signalé Jésus Christ. — Jean 4:23.

 

(2) Qui étaient les  rois mages  et combien étaient-ils ?

 

La tradition : Guidés depuis l’est par une étoile, trois mages sont représentés en train d’offrir des cadeaux à Jésus, couché dans la mangeoire d’une étable. La scène comprend parfois des bergers.

Ses origines : En dehors du bref récit biblique, “ tout ce qui a été écrit au sujet des rois mages provient principalement de légendes ”, déclare The Christmas Encyclopedia.

Ce que dit la Bible : Elle ne révèle pas combien de “ mages ” ont rendu visite à Jésus. Peut-être étaient-ils deux, trois, quatre ou plus. Si certaines Bibles les appellent “ mages ”, le terme original est cependant magoï, qui signifie “ astrologues ” ou “ sorciers ”, métiers “ détestable[s] pour Jéhovah ”, affirme la Bible (Deutéronome 18:10-12). Vu la longueur du trajet depuis l’Orient, Jésus n’était plus dans l’étable à leur arrivée. En réalité, c’est sans doute après plusieurs mois de voyage qu’ils “ entrèrent dans la maison ” où Jésus séjournait et qu’ils ont vu “ le petit enfant avec Marie sa mère ”. — Matthieu 2:11.

 

(3) Quelle sorte d’étoile a guidé les astrologues ?

 

Ce que l’étoile a fait est en soi révélateur. Pour commencer, elle n’a pas dirigé les voyageurs vers Bethléhem mais vers Jérusalem, où le roi Hérode a appris qu’ils cherchaient Jésus. Le roi a donc fait “ appeler secrètement les astrologues ”, qui lui ont parlé de la naissance du “ roi des Juifs ”. Il leur a alors demandé : “ Recherchez avec soin le petit enfant et, quand vous l’aurez trouvé, venez me le faire savoir. ” Son intérêt pour le garçon était loin d’être noble. Ce dirigeant orgueilleux et impitoyable était résolu à l’assassiner ! — Matthieu 2:1-8, 16.

Chose intéressante, l’“ étoile ” a ensuite guidé les astrologues vers Bethléhem, plus au sud. Là, elle est “ venue s’arrêter ” au-dessus de la maison où Jésus résidait. — Matthieu 2:9, 10.

De toute évidence, ce n’était pas une étoile ordinaire ! Pourquoi Dieu, qui s’était servi d’anges pour annoncer la naissance de Jésus à d’humbles bergers, aurait-il ensuite employé une étoile pour guider des astrologues, païens, d’abord vers un ennemi de Jésus, puis vers l’enfant lui-même ? Seule conclusion logique : Satan était l’auteur de cette machination. Il est parfaitement capable de tels artifices (2 Thessaloniciens 2:9, 10). Curieusement, l’arbre de Noël est généralement surmonté d’une décoration appelée “ étoile de Bethléhem ”.

 

(4) Quel rapport y a-t-il entre le père Noël, et Jésus et sa naissance ?

 

La tradition : Dans de nombreux pays, c’est le père Noël qui apporte les cadeaux aux enfants. Souvent, ceux-ci lui écrivent une lettre exprimant leurs souhaits. Des lutins aident le vieil homme, établi au pôle Nord, à préparer sa hotte.

Ses origines : Selon la croyance populaire, le mythe du père Noël tire son origine de Saint-Nicolas, évêque de Myre, ville d’Asie Mineure (Turquie). The Christmas Encyclopedia dit, là encore, que “ presque tout ce qui a été écrit sur Saint-Nicolas est emprunté aux légendes ”. Historiquement et bibliquement, le père Noël n’a aucun point commun avec Jésus Christ.

Ce que dit la Bible : “ Maintenant que vous avez rejeté le mensonge, dites la vérité chacun à son prochain ”, ou semblable. Nos plus intimes semblables ne sont-ils pas les membres de notre famille (Éphésiens 4:25) ? Les Écritures nous recommandent également d’‘ aimer la vérité ’, de l’‘ exprimer dans notre cœur ’. (Zekaria 8:19 ; Psaume 15:2.) Raconter aux bambins que le père Noël, ou l’enfant Jésus, apporte des cadeaux peut paraître un jeu innocent. C’est vrai. Mais est-il bon, ou judicieux, de tromper des petits, même sans mauvaises intentions ? N’est-il pas paradoxal que, en une circonstance supposée honorer Jésus, on trompe des enfants ?

 

(5) Que pense Dieu de l’échange de cadeaux et des réjouissances liés à Noël ?

 

La tradition : Ce qui est particulier avec les cadeaux de Noël, c’est que, la plupart du temps, celui qui en offre un en reçoit un en retour. De plus Noël est une période où l’on mange, boit et fait la fête.

Ses origines : Jadis à Rome, les saturnales débutaient le 17 décembre et s’achevaient le 24, jour où l’on échangeait des cadeaux. Les rues et les maisons étaient bruyantes de ripailles, de beuveries et autres débordements. S’ensuivait la célébration du premier jour de janvier, qui donnait habituellement lieu à trois autres jours de liesse. Les saturnales et le premier de l’an formaient probablement un seul événement festif.

 

Ce que dit la Bible : Joie et générosité caractérisent le vrai culte. “ Soyez joyeux, vous les justes ; et poussez des cris de joie ”, encourage le Psalmiste (Psaume 32:11). Une telle joie est souvent associée à la générosité (Proverbes 11:25). “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ”, a dit Jésus Christ (Actes 20:35). Il a également conseillé : “ Ayez l’habitude de donner ”, ou cultivez la générosité. — Luc 6:38.

 

Une telle disposition à donner n’a rien à voir avec une générosité ritualisée, ou forcée par une coutume quelconque. Voici comment, selon la Bible, se manifeste la générosité véritable : “ Chacun doit donner ce qu’il a décidé dans son cœur, sans tristesse et sans être forcé. En effet, Dieu aime celui qui donne avec joie. ” (2 Corinthiens 9:7, Parole de Vie). Ceux qui suivent cet excellent conseil donnent parce qu’un cœur généreux les y incite, et ce, à n’importe quel moment de l’année. À n’en pas douter, le don effectué dans un tel esprit a la bénédiction de Dieu et n’est jamais un fardeau.


Une contrefaçon !


Examinées à la lumière de la Bible, presque toutes les coutumes liées à Noël sont soit d’origine païenne, soit des déformations du récit biblique. Elles n’ont donc de chrétien que le nom. Comment en est-on arrivé là ? En accord avec une prédiction biblique, nombre de faux enseignants ont fait leur apparition des siècles après la mort du Christ (2 Timothée 4:3, 4). Ces individus sans scrupules se souciaient davantage de conformer le christianisme au goût des masses païennes que d’enseigner la vérité. D’où l’adoption progressive de fêtes païennes populaires, qu’ils ont qualifiées de “ chrétiennes ”.


De tels “ faux enseignants, préviennent les Écritures, vous exploiteront avec des paroles trompeuses. Mais quant à eux, le jugement depuis les temps anciens ne traîne pas, et leur destruction ne sommeille pas ”. (2 Pierre 2:1-3.) Les Témoins de Jéhovah prennent au sérieux cet avertissement, au même titre que le reste de la Bible, qu’ils considèrent comme la Parole écrite de Dieu (2 Timothée 3:16). Par conséquent, ils rejettent les coutumes et les fêtes religieuses mensongères. Sont-ils moins heureux pour autant ? Au contraire ! ils savent par expérience que la vérité biblique est libératrice.

 

* Article paru dans le reveillez-vous du mois de decembre 2010

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26 août 2011

responsabilisez vos enfants

Thierry: “ Tous les jours, c’était la même histoire. Michael, mon fils de quatre ans, avait laissé traîner ses jouets partout. Quand j’essayais de les lui faire ranger, avant de le mettre au lit, il piquait une colère. Parfois, ça m’énervait tellement que je lui criais après. Résultat, nous nous sentions très mal tous les deux. Comme je voulais que l’heure du coucher soit un moment agréable, j’ai abdiqué : je rangeais tout moi-même. ”

Emily: “ Un jour, ma fille de 13 ans, Jenny, n’a pas bien compris en quoi consistait un devoir scolaire. De retour à la maison, elle a pleuré pendant une heure. Je l’ai encouragée à chercher de l’aide à l’école, mais elle soutenait que son enseignante était méchante ; donc, elle n’osait pas lui parler. L’envie m’a pris d’aller dire au professeur ses quatre vérités. Personne n’avait le droit de causer des misères à ma petite fille ! ”

 

VOUS reconnaissez-vous en Thierry ou en Emily ? Comme eux, beaucoup de parents supportent mal que leur enfant soit en difficulté ou malheureux. Il est naturel de vouloir protéger son enfant. Toutefois, les situations décrites ci-dessus étaient en fait d’excellentes occasions d’inculquer aux enfants le sens des responsabilités. Bien sûr, on n’apprend pas les mêmes choses à 4 ans qu’à 13 ans.


En vérité, vous ne serez pas toujours là pour tirer votre enfant d’affaire. Tôt ou tard, un enfant quitte son père et sa mère, et ‘ porte sa propre charge ’. (Galates 6:5 ; Genèse 2:24.) S’ils veulent que leurs enfants soient capables de se débrouiller seuls, les parents doivent poursuivre l’objectif d’en faire des adultes altruistes, humains et responsables. Ce qui n’est pas si simple.

Ils bénéficient d’un magnifique exemple dans la façon dont Jésus a agi avec ses disciples. Évidemment, il n’était pas leur père, mais il avait choisi ces hommes et les avait formés afin qu’ils puissent continuer l’œuvre après son départ (Matthieu 28:19, 20). C’est ce genre d’objectif que chaque parent souhaite atteindre quand il responsabilise ses enfants. Attardons-nous sur trois points à imiter.


L’exemple.


Vers la fin de sa vie, Jésus a déclaré à ses disciples : “ Je vous ai donné l’exemple, pour que, comme moi je vous ai fait, vous fassiez vous aussi. ” (Jean 13:15). De même, les parents doivent expliquer et montrer par l’exemple ce que signifie exactement être responsable.


Demandez-vous : ‘ Suis-je en général positif quand je parle des responsabilités qui m’incombent ? Est-ce que j’exprime la satisfaction que je ressens à donner de ma personne ? Ou ai-je tendance à me plaindre et à me comparer à ceux qui semblent mener une vie plus facile ? ’

C’est vrai, nul n’est parfait. Il nous arrive à tous de nous sentir surchargés. Mais votre exemple est probablement le moyen le plus puissant d’amener votre enfant à mesurer la valeur d’un comportement responsable.


FAITES L’ESSAI: Si c’est possible, emmenez de temps en temps votre enfant au travail afin qu’il voie ce que vous faites pour subvenir aux besoins de la famille. Participez à des activités bénévoles auxquelles il peut se joindre. Puis parlez du plaisir que vous avez éprouvé à honorer cet engagement. — Actes 20:35.


Des attentes raisonnables. Jésus n’ignorait pas qu’il faudrait du temps pour que ses disciples soient prêts à assumer les rôles et les responsabilités qu’il envisageait de leur confier. Il leur a indiqué un jour : “ J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter à présent. ” (Jean 16:12). Loin de leur demander d’être tout de suite autonomes, il a passé de longs moments à leur enseigner quantité de choses. C’est uniquement lorsqu’il les en a estimés capables qu’il les a envoyés seuls sur le terrain.

Pareillement, il n’est pas raisonnable de vouloir qu’un enfant endosse des responsabilités d’adulte avant qu’il n’y soit prêt. Cela étant, à mesure qu’il grandit, il est bien de déterminer quelles tâches sont à sa portée. Par exemple, un enfant devra apprendre à s’occuper de son hygiène corporelle, de l’entretien de sa chambre, à être ponctuel et à gérer correctement son argent. Quand il va à l’école, le travail scolaire devrait faire partie des responsabilités qui lui incombent.

Les parents ne se contenteront pas de confier des responsabilités à leur enfant. Ils l’aideront aussi à les assumer. Thierry, mentionné plus haut, a compris que, si son fils était contrarié à ce point à l’idée de ranger ses jouets, c’était entre autres raisons parce que la tâche lui paraissait insurmontable. “ Au lieu de lui hurler bêtement de ramasser ses jouets, dit-il, j’ai essayé de lui montrer comment s’y prendre. ”

Qu’a-t-il fait précisément ? “ D’abord, explique-t-il, j’ai fixé une heure pour ramasser les jouets. Le moment venu, je lui prêtais main-forte et nous procédions par zone. J’en ai même fait un jeu, un concours de rapidité. C’est vite devenu un rituel avant le coucher. Nous avions un accord : s’il ne traînait pas, je lui lisais une histoire supplémentaire ; sinon, je réduisais la lecture. ”

 

FAITES L’ESSAI : Réfléchissez à ce que vous pourriez raisonnablement attendre de chacun de vos enfants et qui contribuerait à la bonne marche du foyer. Demandez-vous : ‘ Y a-t-il des choses que je fais encore pour eux, dont ils pourraient se charger ? ’ Si oui, formez-les à ces tâches jusqu’à ce que vous soyez sûr qu’ils peuvent les effectuer seuls. Indiquez-leur clairement que, selon la façon dont ils s’en acquittent, il y aura sanction ou récompense. Puis tenez parole.

 

Des instructions précises. Comme tout bon enseignant, Jésus savait que c’est par la pratique qu’on apprend le mieux. C’est pourquoi, lorsqu’il l’a jugé approprié, il a envoyé ses disciples “ deux par deux en avant de lui dans toute ville et tout lieu où lui-même allait arriver ”. (Luc 10:1.) Cependant, il ne les a pas laissés sans direction. Au préalable, il leur a donné des instructions très précises (Luc 10:2-12). Quand, à leur retour, ils ont rapporté leur succès, le Maître les a félicités et encouragés (Luc 10:17-24). Il leur a exprimé à la fois son approbation et sa confiance en leurs capacités.

Lorsque votre enfant fait face à des responsabilités difficiles, comment réagissez-vous ? Essayez-vous de le soustraire à ce qui l’angoisse, de le protéger contre la déception et l’échec ? Votre premier élan sera peut-être de le secourir ou d’endosser vous-même la charge.

Mais réfléchissez : chaque fois que vous volez au secours de votre enfant d’une manière ou d’une autre, quel message envoyez-vous ? Que vous avez confiance en lui et que vous croyez en ses capacités ? Ou que vous le voyez toujours comme un petit sans défense, qui doit s’appuyer sur vous en tout ?

Revenons à Emily. Comment s’est-elle occupée du problème de sa fille ? Au lieu de s’en mêler, elle a décidé de la laisser traiter elle-même avec le professeur. Elles ont rédigé à deux une liste de questions que l’adolescente apporterait à l’école, puis ont déterminé à quel moment elle pourrait aborder l’enseignante. Elles ont même répété ensemble. Emily raconte : “ Elle a rassemblé son courage et est allée voir son professeur, qui l’a félicitée de son initiative. Jenny était très fière d’elle. Je l’étais aussi ! ”

 

FAITES L’ESSAI : Mettez par écrit une difficulté à laquelle votre enfant se heurte actuellement. Écrivez à côté comment vous pourriez l’aider à la surmonter sans venir à la rescousse. Répétez avec lui les démarches nécessaires. Exprimez votre confiance en ses capacités.

Si vous maternez indéfiniment votre enfant, il apprendra difficilement à affronter les difficultés de la vie. Affermissez-le plutôt en lui enseignant à accepter ses responsabilités. C’est un des plus précieux cadeaux que vous puissiez lui offrir.

 

 

DEMANDEZ-VOUS...

▪ Ai-je des attentes réalistes envers mon enfant ?

▪ Est-ce que je lui dis et lui montre ce qu’il doit faire pour atteindre un but ?

▪ Quand l’ai-je encouragé ou félicité pour la dernière fois ?

25 août 2011

Enseignez vos enfants: Jésus a apprit à etre obeissant

AS-TU parfois du mal à être obéissant ? — Si oui, ce n’est pas surprenant. Ça arrive à tout le monde. Sais-tu que même Jésus a dû apprendre à être obéissant ? —

À ton avis, à qui tous les enfants doivent-ils obéir ? — Oui, à leur papa et à leur maman. La Bible dit : “ Obéissez à vos parents en union avec le Seigneur. ” (Éphésiens 6:1). Qui est le père de Jésus ? — Jéhovah Dieu, et c’est également le nôtre (Matthieu 6:9, 10). Mais si tu avais répondu Joseph, et ajouté que sa maman était Marie, tu aurais eu raison aussi. Sais-tu comment ils sont devenus ses parents ? —

L’ange Gabriel a expliqué à Marie comment elle aurait un enfant, alors qu’elle n’avait pas eu de relations sexuelles avec un homme. Jéhovah allait accomplir un miracle extraordinaire. Gabriel a dit à Marie : “ De la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi aussi ce qui naîtra sera appelé saint, le Fils de Dieu. ” — Luc 1:30-35.

Dieu a pris la vie de son Fils, qui était au ciel, et l’a mise dans le ventre de Marie, où le bébé s’est développé comme n’importe quel autre bébé. Neuf mois plus tard, Jésus est né. Entre-temps, Joseph avait épousé Marie, et la plupart des gens croyaient que c’était le vrai père de Jésus. En réalité, c’était son père adoptif. Dans un sens donc, Jésus avait deux papas !

Alors que Jésus n’a que 12 ans, il se passe quelque chose qui montre à quel point il aime son Père céleste, Jéhovah. Selon son habitude, sa famille fait le long voyage entre Nazareth et Jérusalem pour fêter la Pâque. Sur le chemin du retour, Joseph et Marie ne s’aperçoivent pas que Jésus n’est pas avec eux. Es-tu étonné qu’ils aient pu l’oublier ? —

C’est que le couple a eu d’autres enfants (Matthieu 13:55, 56). Et puis, des membres de la famille sont probablement du voyage, comme Jacques et Jean, leur père, Zébédée, et leur mère, Salomé, qui est sans doute la sœur de Marie. C’est pourquoi Marie suppose peut-être que son fils voyage en compagnie de l’un d’eux. — Matthieu 27:56 ; Marc 15:40 ; Jean 19:25.

Quand Joseph et Marie se rendent compte que Jésus n’est pas avec eux, ils sont fous d’inquiétude. Ils retournent à Jérusalem à toute vitesse, et se lancent à sa recherche. Au bout de trois jours, ils le trouvent au temple. Marie s’écrie : “ Pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici que ton père et moi, tout angoissés, nous t’avons cherché. ” Jésus répond : “ Pourquoi aviez-vous à me chercher ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? ” — Luc 2:45-50.

D’après toi, Jésus a-t-il tort de répondre de cette manière à sa maman ? — Réfléchis : ses parents savent qu’il aime adorer Dieu dans son temple (Psaume 122:1). Alors n’a-t-il pas raison de croire que c’est dans la maison de Dieu que ses parents auraient dû le chercher en premier ? — Par la suite, Marie repensera souvent à ces paroles de Jésus.

Quelle était l’attitude de Jésus envers ses parents ? — La Bible indique : “ [Jésus] descendit avec eux et vint à Nazareth, et il leur restait soumis. ” (Luc 2:51, 52). Que nous enseigne son exemple ? — Oui, comme lui, il nous faut obéir à nos parents.

Pourtant, il n’a pas toujours été facile à Jésus d’obéir, même à son Père céleste.

La veille de sa mort, Jésus a demandé à Jéhovah s’Il pouvait revenir sur ce qu’Il lui avait demandé de faire (Luc 22:42). C’était difficile, mais il a quand même obéi. La Bible précise qu’“ il a appris l’obéissance de par les choses qu’il a subies ”. (Hébreux 5:8.) Penses-tu que, nous aussi, nous pouvons apprendre cela ? —

 

[Note]

Le tiret appelle une pause. Si vous lisez cet article avec un enfant, laissez-le alors s’exprimer.

 

24 août 2011

la terre produira-t-elle toujours assez pour entretenir la vie?

Notre belle planète Terre possède un potentiel énorme permettant d’entretenir la vie. Néanmoins, étant donné l’augmentation de sa population et le rythme alarmant auquel ses abondantes richesses sont englouties, peut-être vous demandez-vous : ‘ L’impensable pourrait-il arriver ? Manquera-t-on un jour de nourriture et de ressources ? ’

Nous pouvons être rassurés par une promesse que Dieu a faite à la famille humaine il y a plus de 4 000 ans : “ Car tous les jours que durera la terre, semailles et moisson, froid et chaud, été et hiver, jour et nuit, jamais ne cesseront. ” (Genèse 8:22). Ainsi, tout comme nous sommes convaincus que le soleil brillera chaque jour, nous pouvons être confiants que la terre ne cessera jamais de produire ce qui est nécessaire à l’entretien de la vie.

En 2004, dans un rapport intitulé “ La planète peut-elle nous nourrir ? ”, Alex Kirby, journaliste spécialisé dans les questions d’environnement, a déclaré : “ Sans conteste, la terre produit suffisamment pour alimenter tous ses habitants. Mais la nourriture est souvent au mauvais endroit, ou inabordable, ou encore elle ne peut être stockée assez longtemps. Par conséquent, faire en sorte que chacun ait assez à manger relève plus de la politique que de la science. ” Avec une bonne administration de la planète et une gestion efficace de ses ressources, il n’y aurait aucune raison de redouter une pénurie. À l’époque de l’Israël antique, Dieu avait donné des instructions claires quant à l’utilisation du sol. Selon Lévitique 25:4, il avait ordonné aux Israélites : “ À la septième année, il y aura pour la terre un sabbat de repos complet [...]. Tu ne devras pas ensemencer ton champ. ” Chaque septième année, les Israélites devaient s’abstenir de travailler la terre. Pourtant, Dieu leur promettait de veiller à ce qu’ils aient abondance de bonnes choses et à ce qu’ils ne vivent pas dans la hantise d’une éventuelle pénurie. — Lévitique 26:3-5.

Aujourd’hui, la terre et ses ressources sont mises à mal. Même si de réels efforts sont fournis pour faire machine arrière, beaucoup craignent qu’ils soient insuffisants et tardifs. La seule solution durable est présentée en Révélation 11:18. Dans ce verset, la Bible explique que Jéhovah ‘ causera la ruine de ceux qui ruinent la terre ’. Non seulement il mettra un terme à la mauvaise gestion de la planète et de ses ressources, mais il veillera aussi à ce que le sol produise en abondance pour tous. Il éliminera ceux qui méprisent obstinément son dessein et qui exploitent la terre à des fins égoïstes. En revanche, ceux qui soutiennent volontiers sa domination connaîtront la réalisation des paroles contenues en Psaume 72:16 : “ Il y aura abondance de grain sur la terre ; sur le sommet des montagnes, ce sera la profusion. ”

Dans sa sagesse et son amour infinis, Jéhovah a prévu que l’homme vive sur une terre paradisiaque, et qu’il en prenne soin (Genèse 1:28). Sous sa direction, l’humanité obéissante apprendra à utiliser sagement les ressources naturelles, sans épuiser les abondantes réserves de la planète. Combien nous sommes reconnaissants envers un tel Bienfaiteur, qui satisfera le désir de toute créature vivante ! — Psaume 145:16.

 

23 août 2011

la bible est vraiment inspirée de Dieu

 

QU’ENTENDAIT au juste l’apôtre Paul lorsqu’il affirmait que la Bible est “ inspirée de Dieu ” ? (2 Timothée 3:16.) Paul, qui écrivait en grec, a employé un terme qui signifie littéralement “ soufflée par Dieu ”. Il voulait donc dire que Dieu, par le moyen de son esprit saint, a guidé les écrivains de la Bible dans leur travail. De ce fait, tout ce qu’ils ont écrit s’accordait avec la pensée de Dieu.

 

Ces “ hommes [les écrivains de la Bible] ont parlé de la part de Dieu, comme ils étaient portés par l’esprit saint ”. (2 Pierre 1:21.) C’est pourquoi Paul a aussi désigné les livres de la Bible par l’expression “ les Saintes Écritures ”, ajoutant qu’elles ont le pouvoir de communiquer “ la sagesse qui conduit au salut par la foi ”. — 2 Timothée 3:15, Traduction Œcuménique de la Bible.

 

Beaucoup contestent la paternité divine de la Bible. Ils mettent aussi en doute l’intégrité de la Bible. L’archéologue Sir Charles Marston évoque d’ailleurs “ le dédain avec lequel certains ont regardé les récits de la Bible ”. Des détracteurs virulents ne voient en elle qu’un “ vieux ramas de mythes et de contes de fées ”.

 



 

Comment se faire une opinion ?

 

Alors, peut-on faire confiance à la Bible ? Il est important que vous vous fassiez votre propre opinion. En effet, à partir du moment où l’on soupçonne la Bible d’être d’origine humaine, elle n’aura que peu ou pas d’influence sur notre comportement et nos raisonnements. Mais, si la Bible contient bel et bien des messages divins, il serait déraisonnable, voire catastrophique, de ne pas en tenir compte. — 1 Thessaloniciens 2:13.

 

Comment se faire un avis sur la question ? Quand on veut se faire une opinion de quelqu’un, ce n’est qu’en le côtoyant suffisamment longtemps que l’on parvient à savoir s’il est vraiment honnête et digne de confiance. Il en va de même de la Bible. Apprenez à la connaître ; ne prenez pas pour argent comptant des thèses qui reposent sur des spéculations ou des partis pris tenaces. Donnez-vous la peine d’examiner les faits qui parlent en faveur de son inspiration divine.

 

 

 Est-ce que ça change quelque chose ? 

 

“ Mais, direz-vous, est-ce que ça change quelque chose de savoir qui a écrit tel ou tel livre de la Bible ? ” Oui, ça change tout ! Que penseriez-vous d’un document que vous tenez pour les dernières volontés d’un ami si un jour on vous laissait entendre qu’en réalité ce n’est pas lui qui l’a rédigé ? Imaginez que des spécialistes vous révèlent qu’il s’agit d’un faux, que ce sont en fait ses collègues qui ont cru bon de mettre par écrit ce qu’ils estimaient être ses dernières volontés. Ce document ne perdrait-il pas du crédit à vos yeux ? Vous auriez sans doute du mal à croire que ce document reflète vraiment les souhaits de votre ami !

 

Or, c’est exactement ce qui est arrivé à la Bible. Du coup, on comprend pourquoi tant de personnes, même si elles se disent chrétiennes, ne font aucun cas des commandements bibliques sur l’honnêteté, la morale sexuelle, etc. D’ailleurs, on entend parfois cette réflexion : “ Oui, mais ça, c’est l’Ancien Testament ! ” comme si cette partie de la Bible était sans grand intérêt. C’est oublier un peu vite que c’est à l’Ancien Testament que l’apôtre Paul faisait allusion quand il parlait des ‘ Saintes Écritures inspirées de Dieu ’.

 

“ Mais, objecterez-vous, on ne peut quand même pas fermer les yeux sur les preuves qu’avancent tous ces archéologues et ces spécialistes ! ” Vous avez raison. Nous sommes grandement redevables aux biblistes qui, par leurs travaux d’érudition, ont cherché à reconstituer le texte original de la Bible. On ne nie pas qu’au fil des siècles, à force de copiages et de recopiages, de petites erreurs se sont effectivement glissées dans le texte biblique. Cela dit, des erreurs minimes ne justifient pas que l’on taxe l’ensemble de l’ouvrage de récit purement humain.

 



 

Ne doutez pas des  Saintes Écritures 

 

Juste avant de rappeler que la Bible est inspirée de Dieu, Paul a souligné l’utilité de ce récit inspiré. “ Dans les derniers jours ”, a-t-il écrit, “ les hommes méchants et les imposteurs avanceront vers le pire, gens qui égarent et qui s’égarent. ” (2 Timothée 3:1, 13). À l’époque déjà, des hommes qui passaient pour ‘ des sages et des intellectuels ’ recouraient à “ des raisonnements persuasifs ” pour abuser les gens et miner leur foi en Jésus Christ (1 Corinthiens 1:18, 19 ; Colossiens 2:4, 8). Pour protéger son ami Timothée contre l’influence de ces individus, Paul l’a invité à ‘ rester attaché à tout ce qu’il avait appris depuis son enfance grâce aux Saintes Écritures ’ venant de Dieu. — 2 Timothée 3:14, 15, Bible du Semeur.

 

Or, nous vivons aujourd’hui ces “ derniers jours ”. Il faut donc plus que jamais prendre à cœur l’encouragement de Paul. Ne sous-estimez pas le danger des raisonnements souvent très “ persuasifs ” de certains érudits. Au contraire, comme les chrétiens du Ier siècle, protégez votre foi en vous en remettant à ce que vous avez lu dans la Bible, qui est vraiment inspirée de Dieu.

 

Les Témoins de Jéhovah seront heureux de vous montrer pourquoi on peut avoir confiance dans la Bible. Vous découvrirez entre autres que les conseils qu’elle donne ont toujours été salutaires, qu’elle est tout aussi fiable quand elle parle de sujets scientifiques, qu’elle est cohérente du début à la fin et que ses prophéties se réalisent infailliblement. Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à écrire aux éditeurs de cette revue. Les Témoins de Jéhovah ont déjà aidé des millions de personnes qui étaient sans a priori à se convaincre que la Bible est vraiment la Parole de Dieu.

 

 

 

 

 

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22 août 2011

les relations avec les beaux-parents

LES conflits avec les beaux-parents font peut-être le bonheur des comiques, mais ils n’ont rien de drôle pour ceux qui les vivent. “ Pendant des années, ma belle-mère s’est ingérée dans notre couple ”, raconte Reena, qui vit en Inde. “ Comme je ne pouvais pas lui répondre, c’était souvent sur mon mari que je passais ma colère. J’avais l’impression que, pour lui, il fallait toujours choisir entre être un bon mari et être un bon fils. ”

 

Pourquoi certains parents s’immiscent-ils dans la vie de couple de leurs enfants ? Jenny suggère une explication : “ Ils ont peut-être du mal à accepter que quelqu’un de jeune et d’inexpérimenté s’occupe à présent de leur fils ou de leur fille. ” Le mari de Reena, Dilip, va plus loin : “ Les parents qui ont éduqué un enfant et se sont sacrifiés pour lui peuvent avoir le sentiment d’être mis de côté. Ils peuvent aussi avoir peur que leur enfant n’ait pas la sagesse suffisante pour réussir son mariage. ”

 

Reconnaissons cependant que, si les beaux-parents interviennent, c’est parfois parce qu’on les invite à le faire. Arrêtons-nous sur l’exemple de Michael et de Leanne, un couple d’Australiens. “ Leanne est issue d’une famille soudée où chacun s’exprime librement, explique Michael. Du coup, après notre mariage, elle a continué de consulter son père à propos de décisions que nous aurions dû prendre tous les deux. Son père avait une grande expérience, mais ça me faisait mal qu’elle se tourne vers lui plutôt que vers moi. ”

 

De toute évidence, les relations avec les beaux-parents peuvent être une source de tension dans un couple. Est-ce le cas en ce qui vous concerne ? Comment vous entendez-vous personnellement avec vos beaux-parents ? Et votre conjoint, avec vos propres parents ? Examinons deux difficultés courantes et la façon dont il est possible de les surmonter.

 

DIFFICULTÉ

 

No 1 : Votre conjoint vous semble beaucoup trop attaché à ses parents. “ Ma femme avait l’impression que vivre loin de ses parents, ce serait les trahir, raconte Luis, un Espagnol. Mais, quand notre fils est né, ce sont mes parents qui sont venus à la maison presque tous les jours. Ça a stressé ma femme et a causé de nombreuses disputes entre nous. ”

Les principes en jeu : À propos du mariage, la Bible dit qu’avec le temps “ l’homme quittera son père et sa mère et devra s’attacher à sa femme, et [qu’]ils devront devenir une seule chair ”. (Genèse 2:24.) Être “ une seule chair ” signifie davantage que simplement vivre ensemble. Le mari et la femme forment désormais une nouvelle famille, qui est prioritaire sur leurs familles respectives (1 Corinthiens 11:3). Bien entendu, le mari et la femme doivent toujours honorer leurs parents, ce qui implique souvent d’écouter leurs conseils (Éphésiens 6:2). Mais que faire si la manière dont votre conjoint assume cette responsabilité vous donne le sentiment d’être laissé pour compte ?

Ce que vous pouvez faire : Analysez la situation objectivement. Votre conjoint est-il vraiment trop attaché à ses parents ? Ou se pourrait-il simplement que vous n’ayez pas le même genre de relations avec vos parents, et que cela influe sur votre perception des choses ? Serait-ce une pointe de jalousie ? — Proverbes 14:30 ; 1 Corinthiens 13:4 ; Galates 5:26.

Répondre à ce genre de questions réclame un examen honnête. Mais il est important de le faire. Dites-vous bien que, si la belle-famille est une source perpétuelle de conflits dans votre couple, c’est que vous avez un problème d’ordre conjugal, et non familial.

Nombre de problèmes conjugaux naissent du fait que les conjoints n’ont pas exactement la même opinion sur une question. Pourriez-vous essayer de voir les choses avec les mêmes yeux que votre conjoint (Philippiens 2:4 ; 4:5) ? C’est ce qu’a fait Adrián, qui vit au Mexique. “ Ma femme a grandi dans un environnement familial destructeur, explique-t-il. J’ai donc fait en sorte qu’on ne côtoie pas trop sa famille. Puis j’ai complètement coupé les ponts — pendant des années. Ça a créé des conflits dans notre couple, parce que ma femme souhaitait quand même voir sa famille, et surtout sa mère. ”

Avec le temps, Adrián est revenu à une position plus mesurée. “ Même si je sais que des relations trop étroites avec ses parents ont un effet déstabilisant sur ma femme, j’ai compris que l’absence de relations est aussi une source de problèmes, déclare-t-il. J’ai donc essayé de rétablir, autant que possible, de bonnes relations avec ma belle-famille. ”

 

FAITES L’ESSAI : Écrivez tous deux sur une feuille ce qui vous semble être le problème principal concernant la belle-famille. Essayez de commencer par : “ J’ai l’impression que... ” Puis, après avoir échangé vos feuilles, et animés d’un esprit d’équipe, réfléchissez ensemble à ce qui vous préoccupe l’un et l’autre et aux mesures que vous pourriez prendre.

 

DIFFICULTÉ No 2 : Vos beaux-parents s’ingèrent dans votre vie et vous dictent constamment ce que vous devez faire, alors que vous ne leur avez rien demandé. “ Nous avons passé nos sept premières années de mariage avec ma belle-famille, raconte Nelya, du Kazakhstan. C’étaient des reproches à n’en plus finir à propos de notre manière d’éduquer nos enfants, de ma façon de cuisiner, de faire le ménage, ou d’autres choses de ce genre. J’ai abordé le problème avec mon mari et avec ma belle-mère, mais ça n’a fait qu’envenimer la situation. ”

 

Les principes en jeu : Une fois marié, on n’est plus sous l’autorité de ses parents. Selon la Bible, “ le chef de tout homme, c’est le Christ ; et le chef de la femme, c’est l’homme ” —, c’est-à-dire son mari (1 Corinthiens 11:3). Cependant, comme nous l’avons déjà indiqué, tant l’homme que la femme devraient honorer leurs parents. Proverbes 23:22 déclare d’ailleurs : “ Écoute ton père, qui t’a engendré, et ne méprise pas ta mère simplement parce qu’elle a vieilli. ” Mais que faire si vos parents — ou vos beaux-parents — dépassent les limites et cherchent à vous imposer leurs idées ?

 

Ce que vous pouvez faire : Essayez de vous mettre à leur place et de comprendre la raison de ce que vous percevez comme une intrusion. “ Les parents ont parfois simplement besoin de savoir qu’ils comptent encore pour leurs enfants ”, dit Ryan. Une telle ingérence n’est pas forcément consciente et, dans certains cas, il suffira d’appliquer ce conseil biblique : “ Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres, si quelqu’un a un sujet de plainte contre un autre. ” (Colossiens 3:13). Mais comment réagir si la situation s’envenime au point de provoquer des conflits dans votre couple ?

Certains couples ont appris à fixer des limites raisonnables à leurs parents. Cela ne signifie pas que vous deviez leur imposer votre loi. Vous n’aurez bien souvent qu’à montrer clairement par votre comportement que votre conjoint passe en premier. “ Quand vos parents vous donnent un conseil, ne soyez pas automatiquement d’accord. Souvenez-vous que vous êtes en train de construire une nouvelle famille. Demandez donc d’abord à votre conjoint ce qu’il en pense ”, recommande Masayuki, un mari japonais.

 

FAITES L’ESSAI : Essayez de déterminer avec votre conjoint ce qui, dans l’ingérence de vos parents, affecte votre couple. Ensemble, mettez par écrit les limites que vous pourriez établir et la façon dont vous pourriez les faire respecter, tout en honorant vos parents.

Discerner les mobiles réels des beaux-parents, et refuser de laisser la situation créer des tensions dans le couple, voilà qui peut réduire l’importance de bien des conflits. “ Les discussions que nous avions à propos de nos parents étaient souvent dominées par les émotions, témoigne Jenny. On était bien conscients de tout le mal qu’on pouvait se faire en se jetant à la tête les défauts de nos parents. Mais finalement, on a arrêté d’utiliser les travers de nos beaux-parents respectifs comme une arme, et on s’est attaqué au problème lui-même. Nous sommes maintenant beaucoup plus proches l’un de l’autre. ”

 

 

Bien entendu, si des parents se rendent coupables de fautes graves — surtout de façon répétée et sans le moindre repentir —, les relations familiales seront sans doute sérieusement altérées et, par conséquent, limitées à juste titre. — 1 Corinthiens 5:11.

Peut-être vous faudra-t-il avoir une conversation à cœur ouvert avec vos parents ou vos beaux-parents. Dans ce cas, faites-le avec respect et douceur. — Proverbes 15:1 ; Éphésiens 4:2 ; Colossiens 3:12.

 

DEMANDEZ-VOUS...


▪ Quelles sont les qualités de mes beaux-parents ?

▪ Comment honorer mes parents sans pour autant négliger mon conjoint ?

 

21 août 2011

Est-ce là ce que Dieu voulait ?

LISEZ n’importe quel journal. Regardez la télévision ou écoutez la radio. On n’entend parler que de criminalité, de guerre et de terrorisme. Réfléchissez à vos propres préoccupations. Il se peut que vous soyez profondément affligé par la maladie ou la mort de quelqu’un que vous aimez. Vous éprouvez peut-être les mêmes sentiments que Job, un homme bon ; il a déclaré qu’il était “ rassasié [...] de misère ”. — Job 10:15, la Bible du Semeur.

 

Demandez-vous :

 

▪ Est-ce là ce que Dieu voulait pour moi et pour l’ensemble des humains ?

▪ Où trouver de l’aide pour résoudre mes difficultés ?

▪ Peut-on espérer voir un jour la paix sur la terre ?

 

La Bible apporte des réponses convaincantes à ces questions.

 

LA BIBLE ENSEIGNE QUE DIEU APPORTERA CES CHANGEMENTS SUR LA TERRE.

 

“ Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. ” — Révélation 21:4.

“ Le boiteux grimpera comme le cerf. ” — Isaïe 35:6.

“ À cette époque s’ouvriront les yeux des aveugles. ” — Isaïe 35:5.

“ Tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir [...] sortiront. ” — Jean 5:28, 29.

“ Aucun habitant ne dira : ‘ Je suis malade. ’ ” — Isaïe 33:24.

“ Il y aura abondance de grain sur la terre. ” — Psaume 72:16.

 

TIREZ PROFIT DE CE QUE LA BIBLE ENSEIGNE

 

Ne vous dites pas rapidement que les conditions représentées sont trop belles pour être vraies. Dieu a promis de les établir, et la Bible précise comment il s’y prendra.

Mais la Bible apporte plus que cela. Elle explique comment mener une vie heureuse dès à présent. Pensez un instant à vos inquiétudes et à vos problèmes : soucis d’argent, ennuis familiaux, mauvaise santé ou décès d’un être cher. La Bible peut, aujourd’hui, vous aider à les surmonter, et elle peut vous réconforter en vous apportant la réponse à ce genre de questions :

▪ Pourquoi souffrons-nous ?

▪ Comment surmonter les inquiétudes ?

▪ Comment rendre notre vie de famille plus heureuse ?

▪ Que devient-on quand on meurt ?

▪ Reverrons-nous nos chers disparus ?

▪ Comment pouvons-nous être sûrs que Dieu tiendra ses promesses ?


Si vous souhaitez approfondir ces questions vous pouvez me contacter afin que des témoins de Jéhovah pres de chez vous viennent gratuitement vous aider à comprendre ce qu'enseigne réellement la bible.

 

FAMILIARISEZ-VOUS AVEC VOTRE BIBLE

 

LA BIBLE se compose de 66 livres et lettres, qui sont divisés en chapitres et en versets afin d’en faciliter la consultation. Lorsque des versets sont donnés en référence dans le présent ouvrage, le premier chiffre après le nom d’un livre ou d’une lettre en indique le chapitre, et le suivant indique le verset. Par exemple, la citation “ 2 Timothée 3:16 ” renvoie à la deuxième lettre à Timothée, chapitre 3, verset 16.

 

Vous vous familiariserez rapidement avec la Bible si vous recherchez les versets donnés en référence. Pourquoi, par ailleurs, ne vous mettriez-vous pas à suivre un programme de lecture quotidienne de la Bible ? En lisant de trois à cinq chapitres par jour, vous l’aurez lue d’un bout à l’autre en une année.

 

20 août 2011

Approchez vous de Dieu, il tient toujours ses promesses

JOSUÉ 23:14

FAIRE confiance ? Malheureusement, c’est devenu bien difficile aujourd’hui. Vous avez peut-être été déçu un jour : on vous a menti ou on n’a pas tenu parole. Depuis, vous vous méfiez. Pourtant, il existe quelqu’un à qui vous pouvez faire confiance, quelqu’un qui ne vous décevra jamais. “ Mets ta confiance en Jéhovah de tout ton cœur ”, lit-on en effet en Proverbes 3:5. Pourquoi Jéhovah mérite-t-il notre confiance ? Pour le savoir, arrêtons-nous sur une déclaration de Josué, un homme qui avait entièrement confiance en Jéhovah. Nous la trouvons en Josué 23:14.

Dans quelles circonstances Josué prononce-t-il ces paroles ? Josué, qui avait pris la direction de la nation d’Israël à la mort de Moïse, va sur ses 110 ans. Durant sa longue vie, il a été témoin de nombreux miracles que Jéhovah a accomplis en faveur d’Israël, par exemple lors de la traversée de la mer Rouge quelque 60 ans plus tôt. Josué, qui fait à présent le point sur ce qu’il a vécu, rassemble les représentants de la nation, “ ses anciens, ses chefs, ses juges et ses préposés ”. (Josué 23:2.) Ce n’est pas seulement la sagesse d’un homme âgé qu’ils entendent alors ; ce sont aussi les méditations d’un cœur plein de foi.

“ Je m’en vais aujourd’hui par le chemin de toute la terre ”, leur explique-t-il. “ Le chemin de toute la terre ” est une expression imagée qui désigne la mort. Autrement dit : “ Je n’en ai plus pour longtemps à vivre. ” Sentant sa fin prochaine, Josué a sans doute passé de longues heures à réfléchir à sa vie. Le moment est venu de dire adieu à ses frères.

“ Pas une parole n’a failli de toutes les bonnes paroles que vous a dites Jéhovah votre Dieu. Toutes se sont réalisées pour vous. Pas une seule parole d’entre elles n’a failli. ” Seul un homme qui a une totale confiance en Dieu peut s’exprimer ainsi. C’est que tous les événements que Josué a vécus l’ont persuadé que Jéhovah tient ses promesses, immanquablement. Pour ses frères Israélites, le message est clairement celui-ci : ‘ Vous pouvez être sûrs et certains que Jéhovah tiendra toujours ses promesses et assurera votre avenir. ’

Un recueil de sermons pousse le raisonnement plus loin : “ Prenez toutes les promesses de la Bible, fouillez les chroniques de l’Histoire, interrogez tous ceux qui ont vécu ; avec tous ces éléments, essayez de trouver une seule promesse que Dieu aurait oubliée ou trahie. ” À supposer qu’une telle enquête soit possible, elle nous amènerait à la conclusion de Josué : les promesses de Jéhovah se réalisent — à coup sûr ! — 1 Rois 8:56 ; Isaïe 55:10, 11.

La Bible garde la trace des promesses divines. Certaines se sont déjà accomplies ; d’autres se réalisent sous nos yeux ; d’autres encore concernent notre avenir. Prenez le temps de vous y intéresser. Un examen de la Bible pourra vous convaincre que Jéhovah tient ses promesses, que vous pouvez lui faire confiance, vraiment !

 

[Notes]

Voilà quelques-unes des promesses de Jéhovah dont Josué avait vu la réalisation :

 Les Israélites auraient une terre bien à eux. (Comparez Genèse 12:7 avec Josué 11:23.)

 Ils seraient libérés d’Égypte. (Comparez Exode 3:8 avec Exode 12:29-32.)

Jéhovah assurerait leur subsistance. — Comparez Exode 16:4, 13-15 avec Deutéronome 8:3, 4.

 

19 août 2011

Le point de vue de Dieu sur l’alcool

NOTRE Créateur, qui souhaite ce qu’il y a de mieux pour nous, n’interdit pas l’usage modéré de l’alcool. Au contraire, il a donné aux hommes “ du vin pour les rendre [heureux], de l’huile pour leur donner bonne mine, du pain pour leur rendre des forces ”. (Psaume 104:15, Bible en français courant.) Lors d’un mariage, Jésus Christ a contribué aux réjouissances en transformant de l’eau en un “ excellent vin ”. — Jean 2:3-10.

Il est évident que le Créateur connaît parfaitement les effets de l’alcool sur notre corps et notre cerveau. D’un bout à l’autre de la Bible, notre Père céleste ‘ nous enseigne pour notre profit ’ et nous met clairement en garde contre l’abus d’alcool (Isaïe 48:17). Notez ces avertissements pleins de franchise :

 

“ Ne vous enivrez pas de vin, dans lequel il y a de la débauche. ” (Éphésiens 5:18).

“ Les ivrognes [...] n’hériteront [pas] du Royaume de Dieu. ” (1 Corinthiens 6:9-11, TOB).

La Parole de Dieu condamne “ l’ivrognerie, les orgies, et autres choses de ce genre ”. — Galates 5:19-21, Bible du Semeur.

Considérons à présent certains des dangers d’une consommation excessive d’alcool.

 

Les dangers de l’abus d’alcool

 

S’il peut parfois être bénéfique, l’alcool contient des éléments assez forts pour nuire au fonctionnement de l’esprit et du corps. Boire trop, c’est s’exposer à l’un ou l’autre des problèmes suivants :

 

Altération du  jugement :  l’esprit devient confus ’. (Proverbes 23:33) Allen, mentionné dans l’article précédent, explique : “ L’alcoolisme n’est pas seulement une maladie du corps ; c’est aussi une maladie de l’esprit et de la pensée. Vous refusez de voir le mal que vous faites aux autres. ”

 

Manque de retenue. Les Écritures nous avertissent : “ Vin et vin doux, voilà ce qui ôte les bons mobiles. ” (Hoshéa 4:11). Comment cela ? Quand nous sommes sous l’influence trompeuse de l’alcool, les pensées et les désirs que nous chassons habituellement peuvent nous sembler acceptables, voire attirants. Notre détermination à nous attacher à ce qui est droit risque de s’émousser. L’alcool peut saper nos barrières morales et nous mener à la catastrophe spirituelle.

 

John, par exemple, après s’être disputé avec sa femme, a foncé droit au bar. Il avait déjà avalé plusieurs verres pour se calmer quand une femme l’a abordé. Après quelques verres, il a quitté le bar avec elle et a commis l’adultère. Il a par la suite profondément regretté cet acte qu’il n’aurait jamais envisagé de commettre si l’alcool ne l’avait pas fait perdre toute retenue.

 

Paroles et actions incontrôlées. “ Pour qui les querelles sans raison et les coups sans cause ? demande la Bible. [...] Pour ceux qui restent jusque tard à boire du vin. ” (Proverbes 23:29, 30, Bible du Semeur). Quiconque abuse de l’alcool se “ croira en pleine mer, [comme] balancé au sommet du mât d’un navire ”. (Proverbes 23:34.) Celui qui s’est livré à des excès peut se réveiller en se disant : “ J’ai dû être blessé et battu [...] sans m’en rendre compte. ” — Proverbes 23:35.

 

Détérioration de la santé. “ À la fin, [l’alcool] mord comme un serpent, il pique comme une vipère. ” (Proverbes 23:32, Parole de Vie). La médecine confirme la sagesse de ce vieux proverbe. L’alcool, bu en grande quantité, est un poison potentiellement mortel qui peut provoquer différents cancers, une hépatite alcoolique, une cirrhose du foie, une pancréatite, un faible taux de sucre chez les diabétiques, un syndrome alcoolique fœtal, un accident vasculaire cérébral, un arrêt cardiaque — et cette liste n’est pas exhaustive. Se soûler, même une seule fois, peut entraîner le coma ou la mort. Toutefois, les conséquences les plus graves des excès alcooliques ne sont pas traitées dans les revues médicales.

 

Le plus grand danger. Sans pour autant s’enivrer, quiconque boit sans modération s’expose à un danger spirituel. La Bible déclare clairement : “ Malheur à ceux qui se lèvent de bon matin pour chercher des boissons enivrantes, qui s’attardent au crépuscule du soir, si bien que le vin les enflamme ! ” Pour quelle raison ? Isaïe poursuit en décrivant les conséquences spirituelles d’une consommation immodérée : “ L’action de Jéhovah, ils ne la regardent pas, et ils n’ont pas vu l’œuvre de ses mains. ” — Isaïe 5:11, 12.

La Parole de Dieu conseille : “ Ne te trouve pas parmi les buveurs de vin. ” (Proverbes 23:20). Elle recommande aux femmes âgées de ne pas être “ asservies à beaucoup de vin ”. (Tite 2:3.) Pourquoi cela ? Petit à petit, et souvent imperceptiblement, on commence à boire un peu plus à intervalles plus rapprochés. Le buveur en vient même à se dire : “ Quand me réveillerai-je ? Il faudra que je trouve encore quelque chose à boire. ” (Proverbes 23:35, Bible du Semeur). Il franchit un seuil critique quand, au matin, il doit commencer sa journée par un petit remontant pour se remettre de ses excès de la veille.

La Bible indique que ceux qui se livrent à des ‘ excès de vin, des orgies ou des beuveries rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts ’. (1 Pierre 4:3, 5.) Et en rapport avec l’époque cruciale que nous vivons, Jésus a fait cette mise en garde : “ Faites attention à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans les excès de table et les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et que soudain [le jour de Jéhovah] ne soit sur vous à l’instant même, comme un piège. ” — Luc 21:34, 35.

 

18 août 2011

le contact avec le monde invisible

LE Dieu Tout-Puissant a confié certaines responsabilités à des créatures spirituelles. Ainsi, il a remis la domination de la terre entre les mains de Jésus Christ et il a désigné des anges fidèles pour diriger la proclamation de la bonne nouvelle (Révélation 14:6). Mais il en va autrement des prières. Il n’en a pas délégué l’écoute. Nos prières ne devraient être adressées qu’à Dieu lui-même.

Jéhovah est Celui “ qui enten[d] la prière ”. (Psaume 65:2.) Il écoute nos prières et y répond. À ce sujet, l’apôtre Jean a écrit à des serviteurs de Jéhovah : “ Quoi que ce soit que nous demandions selon sa volonté, [Dieu] nous entend. De plus, si nous savons qu’il nous entend concernant tout ce que nous demandons, nous savons que nous allons avoir les choses demandées puisque nous les lui avons demandées. ” — 1 Jean 5:14, 15.

Les anges fidèles ne veulent pas qu’on les invoque ou qu’on les prie. Ils comprennent et soutiennent les dispositions de Dieu en rapport avec la prière, qui les font parfois intervenir directement. Comment ? Par exemple, lorsque le prophète Daniel l’a prié au sujet de la désolation de Jérusalem, Jéhovah lui a répondu en envoyant l’ange Gabriel porteur d’un message encourageant. — Daniel 9:3, 20-22.

 

Des messages de la part des morts ?

 

Devrions-nous essayer d’entrer en contact avec les morts ? De nombreuses histoires rapportent des conversations que des gens auraient eues avec les esprits des défunts. Par exemple, en Irlande, une médium a dit à une femme qu’elle avait eu la veille au soir une conversation avec Fred, le mari de cette femme. Pourtant, celui-ci était mort quelques semaines plus tôt. La médium a alors raconté ce que “ Fred ” avait dit, des choses que sa femme pensait être la seule à connaître. Qu’il lui aurait été facile d’en conclure que Fred était vivant dans le monde des esprits et tentait de communiquer par l’intermédiaire de cette médium ! Cependant, cette conclusion contredirait ce que la Bible affirme clairement sur la condition des morts.

Mais alors, comment expliquer de telles histoires ? L’un des moyens dont les démons se servent pour tromper consiste à se faire passer pour des personnes décédées, Fred en l’occurrence. Dans quel but ? Détourner les humains de ce que la Bible enseigne, et affaiblir leur foi et leur confiance en Jéhovah. Sans conteste, Satan et ses démons égarent les gens “ avec toutes les œuvres de puissance et des signes et présages mensongers, ainsi qu’avec toutes les tromperies de l’injustice pour ceux qui périssent ”. — 2 Thessaloniciens 2:9, 10.

À n’en pas douter, parmi les médiums et ceux qui les consultent, certains pensent vraiment communiquer avec des défunts. En réalité, ceux avec qui ils communiquent sont des esprits en opposition avec Jéhovah. De même, certaines personnes croient adorer Dieu, mais elles se trompent. L’apôtre Paul a écrit sous inspiration cet avertissement puissant : “ Les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et non à Dieu. ” — 1 Corinthiens 10:20, 21.

Sachant que nous pouvons prier l’Être suprême, qui nous aime et se soucie de nous, pourquoi vouloir prier quelqu’un d’autre ? En effet, la Bible nous donne cette assurance : “ En ce qui concerne Jéhovah, ses yeux rôdent par toute la terre, afin de montrer sa force en faveur de ceux dont le cœur est complet à son égard. ” — 2 Chroniques 16:9.

 

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